MACRI ET MACRON OU “ICI IL N’Y A PAS DE PLACE POUR LES FAIBLES”

Ils ont non seulement des noms similaires. Ils sont les leaders les plus proches des idées libérales qui existent encore dans le monde hégémonisé par Trump, Poutine et le Brexit. Ils montrent leaderships différentes et opposés au courant patron premoderne: charismatique, nationaliste et populiste. Maurice Macri et Emmanuel Macron sont tout le contraire: ouvertés a le monde, pluralistes, modernes et postmodernes, parce que par example, ils voient qu’il est possible de discuter ou d’être d’accord avec l’avortement, les unions gays, etc. Ils aussi sont pacifistes comme le dernier President americain Barack Obama et comme vous pouvez voir ici en ces videos.

Mais ils vivent aussi dans des societés très conservateurs, avec trop d’emplois publics et de nombreuses subventions dans toute la société: industriels, paysans, pauvres, migrants, etc. La France est le pays d’Europe qui compte le plus grand nombre de fonctionnaires: 5,64 millions d’agents de la fonction publique, fin 2014. Selon les dernières données comparatives disponibles sur le site du Ministère de la Fonction Publique, ils étaient 5,2 millions en 2011. Juste derrière vient l’Allemagne et ses 4,9 millions d’agents publics. Mais l’ Argentine, est aussi le champion de l’ emploi public dans Latin Amerique: 3,9 millions d’ agents dans l’ Etat (Nation, Provinces et les administrations municipales). Et tous les gouvernements de France et l’ Argentine ont échoué à changer cela dans le passé.

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UNE INTERVIEW SUR L´ARGENTINE ET LE G20

Buenos Aires se verrait bien en leader régional

A. V.-M. – LES ECHOS | 

Nouvelle présidente du G20, l’Argentine se cherche un rôle de premier plan sur la scène internationale.

« Nous inspirons confiance parce que le monde se rend compte que nous sommes sur la bonne voie. “ Triomphal, Mauricio Macri a inauguré en grande pompe, la semaine dernière, l’accession de l’Argentine à la présidence tournante du G20, premier pays d’Amérique latine à relever le défi. Devant un parterre de gouverneurs des provinces et d’ambassadeurs, le président s’est félicité de cette année « historique », qui culminera avec la tenue, fin 2018, d’un sommet des chefs d’Etat à Buenos Aires, le premier à se dérouler en Amérique du Sud.

Pour l’heure, c’est à Bariloche, dans le sud de l’Argentine, que se sont réunis, vendredi dernier, les représentants des ministères des Finances et des banques centrales des pays membres du G20. La semaine prochaine, c’est la réunion ministérielle de l’OMC qui aura lieu dans la capitale argentine. Un agenda chargé mais qui « n’a pour l’heure qu’une valeur symbolique “, selon Marcelo Montes, professeur de relations internationales à l’université Villa María de Córdoba.

Extrême fermeté

Car si l’Argentine revient dans le radar de la communauté internationale, les investissements jusqu’à présent ne suivent pas. « Le gouvernement Macri a été naïf en annonçant une pluie de dollars, comme si sa seule arrivée au pouvoir suffisait à effacer l’histoire économique du pays “, estime Marcelo Montes. C’est justement pour redorer sa réputation que l’Argentine s’est portée candidate à l’adhésion à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), dont seulement deux autres pays d’Amérique latine – le Mexique et le Chili – sont membres. Si le chef de cabinet de Mauricio Macri affirme que les négociations, entamées l’an dernier, sont « très avancées “, le processus d’adhésion devrait prendre au minimum quatre ans supplémentaires. D’ici-là, l’Argentine compte bien consolider son influence au niveau régional. Et peut-être remplacer sur la scène diplomatique le Brésil, son grand voisin, affecté par une profonde crise politique. C’est dans cette idée que Mauricio Macri a adopté une posture d’extrême fermeté vis-à-vis de son homologue vénézuélien, Nicolás Maduro. Le président argentin a aussi relancé avec ardeur les négociations – stagnantes depuis vingt ans – sur le traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Marché commun du Sud (le Mercosur), qui se heurte toujours aux réticences du secteur agricole européen.

https://www.lesechos.fr/08/12/2017/LesEchos/22589-022-ECH_buenos-aires-se-verrait-bien-en-leader-regional.htm#